Les plans Chlordécone

Le Plan Chlordécone I et II :

Le premier plan d’action national, mis en œuvre entre 2008 et 2010, suivi du deuxième plan d’action, entre 2011 et 2013, ont permis de mobiliser les services de l’Etat ainsi que différents opérateurs autour d’objectifs communs :
  l’amélioration des connaissances sur la chlordécone, et ses mécanismes de transfert, l’exposition de la population et ses effets sur la santé
  la protection des populations au travers de plans de contrôle du respect des normes de contamination des denrées alimentaires
 la sensibilisation de la population
  le soutien aux agriculteurs impactés
  le soutien aux aquaculteurs et pêcheurs impactés suite aux interdictions de pêche.

Les bilans interministériels d’activité sont en ligne sur le site du ministère de la santé et des sports ainsi que sur le site du gouvernement.

Le Plan Chlordécone III :

Le troisième plan d’action pour la période 2014-2020, s’est inscrit dans la continuité des actions précédentes, en poursuivant les actions engagées pour la protection de la population et l’accompagnement des professionnels impactés par cette pollution. Cependant, ce plan Chlordécone III visait à passer d’une logique de gestion de court terme des effets collatéraux (économiques, sociaux, culturels) de la pollution à une véritable logique de long terme de développement durable des territoires, impliquant de ce fait les préfets à renforcer leur gouvernance locale.

Quatre axes ont été ainsi déclinés en 21 actions, avec la volonté d’engager en Martinique tout comme en Guadeloupe, une concertation entre l’État et les acteurs locaux sur la base d’un projet de "charte patrimoniale pour une stratégie territoriale de développement durable de la qualité de vie en Martinique dans le contexte de pollution par la chlordécone".

Le Plan Chlordécone IV :

Le Plan Chlordécone IV est mené sur une période de 6 ans (2021-2027) avec une volonté de co-construction. En effet, ce nouveau plan a été construit à partir de groupes de travail composés des services de l’Etat, les collectivités, les représentants de la société civile et les organisations professionnelles.

Le plan est divisé en stratégies thématiques et transversales :

  1. trois stratégies transversale :
    • la communication :
    • la recherche :
    • la formation et l’éducation :
  2. trois stratégies thématiques :
    • santé - environnement - alimentation
    • santé - travail
    • socio-économique

Pilotage et financement

Le plan chlordécone IV, est une gouvernance interministérielle qui se veut être renforcée par un niveau local. C’est dans ce cadre là que la directrice de projet chargée de la coordination interministérielle, Edwige Duclay, travaille étroitement avec les préfets et présidents des collectivités territoriales de Guadeloupe et Martinique afin d’assurer la bonne mise en œuvre des stratégies du plan. Edwige Duclay est également en charge de l’organisation d’un comité de pilotage national pour le suivi des mesures et l’exécution budgétaire.
En plus du comité de pilotage national, chaque stratégie disposera d’un comité scientifique.
Enfin, des comités de pilotage locaux seront présidés par les préfets et les collectivités territoriales.

En ce qui concerne le financement, le plan chlordécone IV a un budget global de 92 millions d’euros assuré par le Programme d’interventions territoriales de l’État (PITE) et complété par d’autres financements d’Etat, les collectivités et les fonds européens.


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