PARSADA

En mai 2023, le Gouvernement a souhaité mettre en place une nouvelle démarche pour mieux anticiper les éventuels retraits européens de substances chimiques et apporter aux agriculteurs des réponses opérationnelles en matière de protection des cultures : le PARSADA (plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures).

Dans le cadre de la planification écologique, le Ministère chargé de l’agriculture s’engage dans cet objectif. Cette nouvelle approche vise l’accélération de la recherche, du développement et du déploiement des alternatives afin de réduire la dépendance des producteurs aux produits chimiques de protection des cultures.

Le PARSADA se décline en plusieurs étapes :

  • l’appel à manifestation d’intérêt (AMI), consiste d’une part à recueillir des propositions d’actions/projets dans le domaine de la recherche, du développement et du déploiement et d’autre part à identifier des propositions pour le développement de nouvelles solutions de régulation et de contrôle des bioagresseurs et des adventices dans les cultures végétales.
    Les projets doivent s’inscrire dans le cadre des plans d’actions du PARSADA.
    La vague 1 pour les cultures ultra-marines sont les problématiques :
    • filière canne à sucre : « Gestion des adventices »,
    • filière banane : « Cercosporiose noire »,
    • filière fruits et légumes, cultures vivrières et diversifications : « Gestion des ravageurs ».

Les lettres d’intention sont relevées tous les 2 mois depuis le 31 janvier 2024. Elles sont a déposer à l’adresse : ecophyto2030@agriculture.gouv.fr

Une seconde vague avec des problématiques différentes sera publiée début 2025.

Deux autres dispositifs de soutien viennent compléter cet AMI :

  • l’appel à projets lancé par FranceAgrimer, vise des projets s’inscrivant prioritairement dans les usages critiques identifiés dans chacune des filières dans le cadre des plans d’actions. Les projets déposés dans le cadre de cet AAP doivent se traduire par une réduction de la dépendance aux produits phytopharmaceutiques de synthèse et ils doivent permettre d’accélérer la mise au point et le déploiement de solutions alternatives concrètes, des solutions qui passent par la mobilisation de l’ensemble des leviers disponibles.
  • les guichets de soutien à l’investissement en agroéquipements permettant la réduction voire la substitution de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et contribuant à la transition agroécologique. Ces derniers relèvent directement de la planification écologique.
    Les guichets sont ouverts à tous les agriculteurs y compris des outre-mer. Dans un second temps, un guichet dédié aux productions des outre-mer sera prochainement ouvert.
    Les guichets resteront ouverts jusqu’à consommation de l’enveloppe dédiée . Cette dernière sera distribuée dans l’ordre d’arrivée des projets.
    Un calendrier prévisionnela été publié sur FranceAgrimer afin de préparer les projets avant la date de sortie officielle.

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